Pages 523 524 525 526 527 528 529 530 . 532 533 534
Page 531

There were rumors of wireless messages from other ships warning of icebergs close at hand. It was also reported that certain first-class passengers had asked if the ship was to slow down whilst going through the ice belts and had been told by the captain that, on the contrary, the ship would be speeded through.
That at the moment of the collision we were awakened out of sleep by the shock, and especially by the stopping of the engines. That excited voices were heard outside in the passage saying that an iceberg had been run into. That after continued ringing of the steward bell a steward, but not the regular one, came and insisted that all was well and for all passengers to go back to bed. Afterwards, on board the Carpathia, a first-cabin passenger, a Mme. Baxter, of Montreal, Canada, told Mrs. Shelley that she had sent her son to the captain at the time of the collision to find out what to do. That her son had found the captain in a card game, and he had laughingly assured him that there was no danger and to advise his mother to go back to bed.
That about three-quarters of an hour after returning to their berths a steward came running down the passage bursting open the cabin doors and calling "All on deck with life belts on." That this steward brought Mrs. Parrish and Mrs. Shelley each a life belt and showed them how to tie them on. That they were told to go up to the top deck, the boat deck. That as Mrs. Shelley was very weak, it took several minutes to reach the upper deck. That Mr. and Mrs. Isidor Straus, who had known of Mrs. Shelley being so ill, met them on the way and helped them to the upper deck, where they found a chair for her and made her sit down.
That owing to the great number of persons on the deck Mrs. Shelley was not able to see anything of the handling of boats except the one she herself was placed in. There was practically no excitement on the part of anyone during this time, the majority seeming to think that the big boat could not sink altogether, and that it was better to stay on the steamer than trust to the little boats. After sitting in the chair for about five minutes one of the sailors ran to Mrs. Shelley and implored her to get in the lifeboat that was then being launched. He informed Mrs. Shelley that it was the last boat on the ship, and that unless she got into this one she would have to take her chances on the steamer, and that as she had been so sick she ought to take to the boat and make sure.

Il y avait des rumeurs de messages sans fil d’autres navires avertissant de la proximité des icebergs à portée de main. Il a également été signalé que certains passagers de première classe avaient demandé si le navire devait ralentir pendant qu’il franchissait les ceintures de glace et que le commandant de bord lui avait dit que, au contraire, le navire accélérerait.
Qu’au moment de la collision nous avons été réveillées et sorties du sommeil par le choc, et surtout par l’arrêt des moteurs. Ces voix d’excitation ont été entendues dehors dans le couloir disant qu’un iceberg avait été heurté. Qu’après avoir continué à sonner de la cloche du steward, un steward, mais pas le régulier, est venu et a insisté que tout était bien et pour que tous les passagers retournent au lit. Par la suite, à bord du Carpathia, un passager de première classe, une Mme Baxter, de Montréal, au Canada, a dit à Mme Shelley qu’elle avait envoyé son fils au commandant de bord au moment de l’abordage pour savoir quoi faire. Que son fils avait trouvé le capitaine dans une partie de cartes, et qu’il lui avait dit en riant qu’il n’y avait aucun danger et de conseiller à sa mère de retourner se coucher.
Environ les trois quarts d’heure après être revenues à leurs couchettes, un steward est descendu en courant dans la coursive et a ouvert les portes de la cabine en criant : «Tous sur le pont avec des gilets de sauvetage.» Que ce steward a apporté à Mrs. Parrish et Mrs. Shelley chacune un gilet de sauvetage et leur a montré comment les attacher. On leur a dit de monter sur le pont supérieur, le pont des embarcations. Comme Mme Shelley était très faible, il a fallu plusieurs minutes pour atteindre le pont supérieur. Que M. et Mme Isidor Straus, qui avaient su que Mme Shelley était si malade, les ont rencontrés sur le chemin et les ont aidés à monter sur le pont supérieur, où ils lui ont trouvé une chaise et l’ont fait s’asseoir.
En raison du grand nombre de personnes sur le pont, Mme Shelley n’a rien pu voir de la manœuvre des canots, sauf celui dans lequel elle a été placée. Il n’y avait pratiquement aucune excitation de la part de personne pendant ce temps, la majorité semblant penser que le grand bateau ne pouvait pas couler, et qu’il valait mieux rester sur le vapeur que de faire confiance aux petits bateaux. Après s’être assis sur le fauteuil pendant environ cinq minutes, un des marins a couru vers Mme Shelley et l’a implorée de monter dans l’embarcation de sauvetage qui était alors mise à l’eau. Il a informé Mme Shelley que c’était le dernier bateau à bord du navire, et qu’à moins qu’elle ne s’embarque dans celui-ci, elle devrait tenter sa chance sur le bateau à vapeur, et que comme elle avait été si malade qu’elle devrait monter dans le canot pour être en sécurité.

Pages 523 524 525 526 527 528 529 530 . 532 533 534
Page 531